10 avril 2009 : Vendredi Saint
La descente de croix, verso du grand retable de la Cathédrale de Sienne.
Duccio, 1308-1311, museo dell’Opera del Duomo, Sienne
La descente de croix, verso du grand retable de la Cathédrale de Sienne.
Duccio, 1308-1311, museo dell’Opera del Duomo, Sienne
Le cimetière, Etaples (Pas-de-Calais), John Lavery, 1919. Imperial War Museum, Londres
(Click here for an English version of this post;)
La petite fille dont j'ai parlé à la Toussaint avait 7 ans le 11 novembre 1918.
Sa mère lui avait fabriqué un petit drapeau tricolore, qu'elle est allée agiter sur le passage des soldats anglais, qui entraient dans cette petite ville près de Lille, couverts de boue, l'air épuisé mais victorieux et fêtés par les habitants.
Dans les jours qui ont suivi, elle et ses amies allaient vers le campement où les Anglais leur donnaient des tartines de pain de mie blanc comme elles n'en avaient jamais vu et de la marmelade d'orange. Leurs mères le leur interdisaient, mais elles y allaient tout de même...
Défilé sous l'Arc de Triomphe, François Flemeng, 1919.
Musée de l'Armée.
Coquelicots dans la prairie, Pàl Szinyei Merse, 1902, Musée des Beaux Arts de Budapest.
En Angleterre, les coquelicots symbolisent les soldats morts pendant la guerre de 1914-18. Une œuvre éphémère est actuellement exposée autour de la Tour de Londres (photo du site NBCNews) :
Les trois Marie au tombeau, verso du grand retable de la Cathédrale de Sienne.
Duccio, 1308-1311, museo dell’Opera del Duomo, Sienne
Folio de bréviaire. Enluminure sur parchemin par un artiste français. vers 1490.
Bibliothèque royale de La Haye.
L'Ascension du Christ, Andrea Mantegna, 1460-1464. Galerie des Offices, Florence.
La Prise de la Bastille, le 14 Juillet 1789.
Aquarelle de Jean-Pierre Houël. Bibliothèque Nationale de France.
Au centre, l'arrestation du gouverneur, le Marquis de Launay.
Le génie de la France entre la Liberté et la Mort.
Jean-Baptiste Regnault, 1795. Kunsthalle, Hambourg (Allemagne)
Assomption de la Vierge :
La Vierge donne sa ceinture à St Thomas.
Bartolomeo della Gatta, vers 1475. Museo Diocesano, Cortone (Italie)
L'Assomption, Fra Angelico vers 1430
Isabella Stewart Gardner Museum, Boston
Le panneau peint pour un reliquaire de l'église Santa Maria Novella de Florence est en deux parties :
En bas, la Dormition de la Vierge entourée des apôtres. Au centre, le Christ tient un enfant qui représente l'âme de la Vierge.
En haut, l'Assomption de la Vierge accueillie au paradis par Dieu et les anges.
Le portement de croix.
Andrea da Firenze
Fresque de la chapelle des Espagnols, Santa Maria Novella, Florence.
1366-1367
Sur le même mur, en face de l'entrée de la chapelle, l'artiste a peint le portement de croix, la crucifixion et la descente aux enfers.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, Février.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
La lecture. Edouard Manet, vers 1865. Musée d'Orsay.
Je vous souhaite une heureuse année 2012...
et pour terminer 2011, voici trois livres que j'ai aimés cette année.
Dans une ferme d'Estonie, une vieille femme voit arriver une jeune Russe qui parle l'estonien et prétend la connaitre. Par des retours en arrière on découvre les secrets d'une famille victime de l'histoire de son pays au cours du 20ème siècle, entre l'Allemagne nazie et l'URSS.
C'est à la fois très prenant car l'intrigue est bien menée, et très instructif car l'histoire de ce pays ne nous est guère familière. Les grandes étapes de l'histoire de l'Estonie au 20ème siècle sont heureusement rappelées en préambule.
L'affaire de l'esclave Furcy de Mohamed Aissaoui
Au 19ème siècle, sur l'île Bourbon (la Réunion), Furcy, découvre dans les papiers laissés par sa mère que, légalement, il ne devrait pas être esclave. Il décide de faire valoir son droit, et se trouve l'objet des rivalités entre la Justice de Métropole et les propriétaires terriens de l'île.
Le récit, très documenté, s'appuie sur un fait réel.
L'abolition définitive de l'esclavage a été proclamée en 1848 grâce à Victor Schoelcher et c'est quelques mois avant que Furcy a obtenu enfin gain de cause.
La grande maison de Nicole Krauss
Le roman est construit autour de quatre histoires dont le point commun est un grand bureau ayant appartenu à un poète chilien disparu sous la dictature de Pinochet. Elles nous parlent aussi de la difficulté d'écrire et de communiquer quand on garde des secrets enfouis au plus profond de soi. C'est original, bien construit et bien écrit.
Soleil d'hiver, Lavacourt, Claude Monet, 1879-1880
Musée d'Art moderne André Malraux, Le Havre.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois de juillet.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Comme juin, juillet est le mois des travaux agricoles : la tonte des moutons au premier plan, la moisson à la faucille au second plan.
Au fond, le château de Poitiers construit par le duc de Berry, avec son toit d'ardoise bleu et la longue passerelle qui prolonge le pont-levis.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois de juin.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Scène de travaux des champs : la fenaison.
Au fond : l'île de la Cité, avec la Sainte-Chapelle, à gauche.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois de novembre.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Un paysan fait paître son troupeau de porc dans un bois de chênes. Avec son bâton, il fait tomber les glands : c'est la glandée...
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois d'octobre.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Travaux des champs (labour et semis). Au second plan : le Louvre avec son donjon au centre et son enceinte fortifiée.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois d'août.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Au 1er plan : départ pour la chasse au faucon.
Au 2ème plan : la baignade,
Au 3ème plan : puis les travaux des champs : un paysan forme des gerbes et un autre les charge dans la charrette.
Dans le fond : le château d'Etampes qui appartenait, lui aussi au duc de Berry.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois d'avril.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Scène de fiançailles : au premier plan, deux jeunes gens vêtus de bleu échangent les anneaux en présence de deux témoins et d'un fou (plus petit, à gauche). A droite, deux suivantes cueillent des fleurs.
Au fond le château peut être celui de Dourdan (détruit en 1411) qui appartenait au duc de Berry ou celui de Pierrefonds qui appartenait au duc d'Orléans.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois de décembre.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Chasse au sanglier : l'hallali.
Au fond : le château de Vincennes.
Chrysanthèmes, Claude Monet, 1897-99, collection particulière.
(Click here for an English version of this post.)
Ma belle-mère raconte que vers 7 ou 8 ans (en 1918-1919), elle aimait aller au cimetière, quand il était bien fleuri juste après la Toussaint. Mais elle trouvait triste que certaines tombes restent nues. Alors, elle procédait à une répartition plus équitable, déplaçant les bouquets des tombes bien garnies vers celles qui ne l'étaient pas.
Il faut imaginer une petite fille bien serrée dans son manteau redingote bleu marine, les pieds chaussés de bottines à boutons, les cheveux longs et bouclés sous un chapeau "breton", allant d'une tombe à l'autre pour réparer les injustices...
Les Très Riches Heures du duc de Berry, Janvier.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Alfred Sisley, Effet de neige, 1880-1885. Pastel. National Galleries of Scotland, Edimbourg.
Journée d'hiver, Giuseppe de Nittis, 1882, Musée Giuseppe de Nittis, Baretta.
On peut voir actuellement ce tableau à la très belle exposition du Petit-Palais à Paris.
La lecture (la soeur et la mère de l'artiste), Berthe Morisot, 1869
Je vous souhaite une heureuse année 2013.
Et, comme l'année dernière, je vous présente trois livres que j'ai lus et aimés en 2012.
Quand j'étais Jane Eyre (Becoming Jane Eyre) de Sheila Kohler
C'est une biographie romancée de Charlotte Brontë et de ses sœurs, en lien avec l'écriture de leurs romans : The Professor et Jane Eyre (Charlotte), Agnès Grey (Anne) et les Hauts de Hurlevent (Emily).
Après cette lecture, je me suis replongée dans les oeuvres des Brontë : les livres, mais aussi les films (Les soeurs Brontë, Jane Eyre, Wuthering Height...).
Prodigieuses créatures (Remarkable Creatures) de Tracy Chevalier
Pour mémoire, tracy Chevalier est l'auteur de La Jeune fille à la perle.
Entre 1805 et 1830, Mary Annings de condition modeste et Elizabeth Philpot de la bonne bourgeoise, découvrent des fossiles dans les falaises de Lyme Regis, en Angleterre. Toutes deux se passionnenet pour ces découvertes qui font voir la création du monde sous un jour différent de celui de la Bible.
Les spécimens qu'elles ont trouvés sont dans les collections du Museum d'Histoire naturelle de Paris, d'Oxford, etc...
Malgré un sujet qui peut paraitre rébarbatif, ce roman, basé sur des faits réels, est très intéressant et agréable à lire.
Les privilèges (The Privilege) de Jonathan Dee
Le roman commence par le mariage d'Adam et Cynthia, ce qui nous permet de faire connaissance avec leurs familles et leur milieu social. Puis, chaque chapitre nous montre une photo du couple avec leurs deux enfants. Adam est devenu un surdoué de la finance, Cynthia s'occupe de "charities". L'argent coule à flot. Les deux enfants sont un peu à la dérive.
J'avais beaucoup hésité à lire ce roman trop encensé par la critique. Mais, passé le 1er chapitre que j'ai trouvé assez ennuyeux, j'ai été conquise. C'est une bonne peinture de la société des "golden boys" qui mérite son succès.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois de mai.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Le 1er mai était non pas la Fête du Travail, qui date de la fin du 19ème siècle, mais la Fête de l'Amour.
Traditionnellement, princes et seigneurs allaient cueillir des rameaux dans la forêt pour décorer rues et maisons.
Dans le fond, on aperçoit le Palais de la Cité (sur l'Ile de la Cité à Paris).
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois de mars.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Les travaux des champs :
- au 1er plan, le labour
- à gauche, la taille des vignes et, plus loin, un berger gardant son troupeau
- à droite, les semis.
- en arrière-plan, le château de Lusignan (Poitou), appartenant au duc de Berry.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, le mois de septembre.
Par les Frères de Limbourg, 1412 à 1416.
Musée Condé, Chantilly.
Septembre est, bien sûr, le mois des vendanges.
Au fond, le château de Saumur.
Piero della Francesca, La Flagellation, Urbino, Galleria Nationale.
Non daté, peut-être après 1445.
Dans la moitié gauche du tableau, le Christ, adossé à une colonne est flagellé en présence de Pilate (assis tout à gauche).
Dans la moitié droite, les trois personnages ont fait l'objet de multiples interprétations : qui sont-ils ? quel est l'objet de leur conversation ?
L'ascension du Christ. Andrea Mantegna, 1460-1464.
Galerie des Offices, Florence.
Ce tableau faisait partie d'un triptyque commandé par Ludovic Gonzague pour la chapelle du Castello San Giorgio à Mantoue.
Jeune orpheline au cimetière, Eugène Delacroix, 1824. Musée du Louvre, collection Moreau-Nelaton.
Le jour des morts, William Bouguereau, 1859, musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
La résurrection,
Andrea da Firenze (actif à Florence de 1343 à 1377)
Fresque de la chapelle des Espagnols, Santa Maria Novella, Florence.
1366-1367
Nicolas Poussin, 1660-1164, Musée du Louvre.
Pour clore la série des saisons peinte par Nicolas Poussin, voici le Printemps ou le Paradis terrestre. Eve montre à Adam le fruit défendu.
La Cène, attribué au "Pseudo-Monvaerni", fin du XVème siècle.
Le Louvre possède douze de ces plaques d'émail peint sur cuivre à Limoges.
Monvaerni est le nom qu'on a cru déchiffrer sur une autre oeuvre du même émailleur.
Portrait d'Alexander et de son fils Kelso, Mary Cassatt, 1885,
Philadelphia Museum of art
L'Ascension du Christ, Luca della Robbia, 1446
Terre cuite émaillée. Cathédrale (Duomo) de Florence.
Le Christ devant Pilate.
Pilate (à gauche) porte le même chapeau que dans la Flagellation de Piero della Francesca et qu'on porte encore au Kirghizstan.
La Crucifixion
La Vierge de piété.
Trois plaques d'émail peint à Limoges à la fin du XVème siècle.
Musée du Louvre.
Andrea da Firenze,
Fresque de la Chapelle des Espagnols, 1365-68, Santa Maria Novella, Florence, Italie
La résurrection.
Email peint à Limoges à la fin du XVème siècle.
Musée du Louvre.
Nativité avec le cardinal Jean Rolin,
Jean Hey, vers 1480. Musée Rolin à Autun.
Ce tableau est actuellement présenté à l'exposition "France 1500" au Grand Palais à Paris.
Le cardinal Jean Rolin est le fils du chancelier Nicolas Rolin peint par Van Eyck. N'est-ce pas qu'il y a un air de famille ?
La Nativité, Francesco di Giorgio Martini, vers 1465
Art Association Galleries, Atlanta
Ce petit panneau (23 x 22 cm) sans doute destiné à la dévotion privée est une des premières représentations de la Nativité peintes par Francesco di Giorgio Martini. J'avais utilisé un exemple plus tardif (1470) et plus grand (52 x 57 cm) mais très proche pour vous souhaiter un joyeux Noël en 2007.
L'adoration de l'Enfant, Fra Filippo Lippi, vers 1455.
Peint à tempera sur bois, pour le couvent d'Annalena de Florence.
Actuellement à la Galerie des Offices, Florence.
Martin Schongauer, La Nativité, vers 1480, Staatliche Museen, Berlin
Martin Schongauer est né à Colmar en 1450 et mort à Vieux-Brisach en 1491. Il était (et est) réputé pour ses gravures :
La Nativité, vers 1470, National Gallery of Art, Washington
C'est lui qui a peint la très belle Vierge au buisson de roses (1473)que l'on peut admirer dans l'église des Dominicains de Colmar :
La Nativité
Grandes Heures d'Anne de Bretagne,
Jean Bourdichon, 1503-1508, Manuscrit de la Bibliothèque Nationale.
La Nativité, fresque de Baldovinetti (1425-1499), atrium de Santissima Annunziata, Florence. 1460-62
Seule une partie est peinte « à fresque (1) » : c'est celle qui a résisté au temps. Les visages, les mains, les draperies ont été peints ensuite, à sec. Les intempéries les ont effacées.
Le paysage est celui de la vallée de l'Arno.
(1) Une fresque est peinte sur un mur recouvert de chaux encore humide (à laquelle ont été ajoutés des grains de sable ou de pierre pour que la surface ne se craquelle pas), avec des pigments délayés à l'eau. Lorsque la chaux sèche, il se forme des sels de chaux colorés durs et très résistants.
Duccio, 1308-1311, National Gallery, Londres.
Bien qu'elle ne soit ne soit pas fériée, cette fête religieuse est mentionnée sur le calendrier de la Poste et sur les agendas. En voici une de ses nombreuses représentations.
Cette Annonciation est le premier panneau de la prédelle* du retable de la Cathédrale de Sienne.
L’ange Gabriel, à gauche, apparaît à Marie pour lui annoncer qu’elle sera la mère de Jésus, le Fils de Dieu. La Colombe du Saint-Esprit éclaire le visage de Marie. Celle-ci a un mouvement de recul. Le livre ouvert qu'elle tient dans sa main gauche montre qu'elle est lettrée et connaît les Ecritures. Les fleurs de lys à ses pieds symbolisent la pureté.
(*) Un retable est un tableau d’église placé devant l’autel. En général il se compose d’un panneau central de grande dimension, entouré de panneaux plus petits. Ceux qui sont à la base du retable constituent la prédelle : c’est une sorte de bande dessinée racontant l’histoire de la passion du Christ, de la Vierge ou d’un saint
Andrea Mantegna - la Crucifixion
Elément de la prédelle du retable de San Zeno à Vérone (1456-1459). Musée du Louvre
Le retable (tableau d'autel) de San Zeno est composé d'un tableau principal en trois parties (un triptyque) représentant la Vierge à l'Enfant, et d'un ensemble de 3 petits tableaux placés en dessous, constituant la prédelle.
Cette crucifixion (ci-dessus) est au milieu de la prédelle.
Le retable est toujours à Vérone, à son emplacement d'origine et avec son cadre d'origine mais la prédelle est une copie : les originaux sont au musée des beaux-Arts de Tours et au Louvre.
Pendant la campagne d'Italie, le retable, séparé en 6 éléments a été transféré, comme beaucoup d'autres oeuvres, au musée du Louvre. En 1815, la plupart ont été restituées. En ce qui concerne le retable, seule la Vierge à l'Enfant a été rendue.
Le musée de Tours possédait deux autres oeuvres de Mantegna, que convoitait le Louvre : les deux musées ont fait l'échange et c'est ainsi que le retable de San Zeno se trouve réparti entre Tours, le Louvre et Vérone...
La Pentecôte, verso du grand retable de la Cathédrale de Sienne.
Duccio, 1308-1311, museo dell’Opera del Duomo, Sienne;
Le panneau a été coupé à gauche (il manque un apôtre) et en haut (la partie supérieure était triangulaire), sans doute pour pouvoir le vendre plus facilement.
Andrea Mantegna - la Résurrection (1456-1459)
Elément de la prédelle du retable de San Zeno à Vérone. Musée des Beaux-Arts de Tours.
Ce tableau, présenté comme une oeuvre indépendante est liée aux deux autres éléments de prédelle par le rocher que l'on voit à gauche du Christ dans la crucifixion et dans lequel est creusé le tombeau.
La Résurrection, Piero della Francesca, fresque, Museo Civico de Sansepolcro (Toscane), peut-être 1458.
La jeune institutrice, Jean-Siméon Chardin, 1735,
National Gallery, Londres.
Bon courage à toutes celles qui reprennent le chemin de l'école...
Duccio, 1308-1311, museo dell’Opera del Duomo, Sienne
Au verso du grand retable de la Cathédrale de Sienne, Duccio a peint des scènes de la Passion.
Le dimanche des Rameaux commémore l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem.
La foule se presse pour L’accueillir. Les uns étalent leurs manteaux sur son chemin, d’autres coupent des rameaux d'oliviers.
Sous l’arcature de la porte de la ville (en haut, à droite), un petit personnage se penche au balcon.
Le cortège des Rois Mages, Sassetta, vers 1435, Metropolitan Museum of Art, New York.
Ce panneau est la partie supérieure d'une Adoration des Mages. La partie inférieure est à Sienne (collection Chigi Saracini). On voit en bas le haut de l'étable de Bethléem et, dans la neige, l'étoile qui a guidé les bergers.
Cache-cache, Berthe Morisot, 1873.
Collection Mrs John Hay Whitney, New-York
Portrait de jeune femme, pastel, Rosalba Carriera (1675-1757)
Les femmes ont été admises à l'Académie royale de peinture et de sculpture (l'ancêtre de l'Académie des beaux-arts) dès sa création en 1648, mais toujours dans les genres considérés comme "mineurs" : nature morte, bouquets de fleurs...
Au 18ème siècle, l'Académie accepte des femmes étrangères : Rosalba Carriera est reçue en 1721. Peintre vénitienne, elle a lancé la mode du pastel lors de son séjour en France à partir de 1720.
Resurrection du Christ,
Luca della Robbia
Porte Nord de la Sacristie de la Cathédrale de Florence. Terre-cuite émaillée, entre 1442 et 1475.
Paul Cézanne, Sainte-Victoire vue des Lauves, aquarelle 1902-106
Fondation Oskar Reinhart, Winterthur, Suisse.
Autoportrait-Allégorie de la peinture, Artemisia Gentileschi, 1630.
Royal Collection, Winsor, Angleterre.
Il ne faut pas oublier qu'il y a eu des femmes peintres, même au 17ème siècle !
Angelica Kauffmann, autoportrait 1780-1785
Musée de l'Ermitage
Angelica Kauffman, peintre suisse (et fille de peintre...) née en 1741 a connu la célébrité à Londres puis en Italie. Elle est morte à Rome en 1807.
Portrait d'un fils ou d'une fille de la famille Leblond, vers 1730. Pastel sur papier. Gallerie dell'Accademia, Venise.
Rosalba Carriera (Venise,1675- Venise,1757) est la première femme peintre reçue, pendant son séjour en France, à l'Académie Royale de Peinture et Sculpture en 1720.
Elle était une portraitiste réputée auprès de toute la noblesse européenne, et excellait dans le pastel, comme ici.
Portrait d'Emilie du Châtelet (1706-1749) mathématicienne, physicienne et femme de lettres.
Pastel de Quentin de la Tour (1704-1788).
Voici une émission intéressante (et édifiante) consacrée à la difficile conquête du monde scientifique par les femmes.
Portrait d'Ada Lovelace (1836) par Margaret Sarah Carpenter (1793-1872), collection du gouvernement de Grande-Bretagne, 10 Downing Street, Londres.
Ada Lovelace (1815-1852) était la fille de Lord Byron. Sa mère l'encourage à étudier les mathématiques, à une époque où l'on considérait les femmes de constitution trop fragile pour supporter ce genre d'étude (!). Mais elle ne voulait surtout pas que sa fille s'adonne à la poésie.
Elle a réalisé le tout premier programme informatique, pour la machine analytique de Charles Babbage.
C'est en son honneur que le langage de programmation commandé par le Département de Défense américaine en 1980 à CII-Hnoneywell Bull a été nommé ADA83.
Plus de détails sur Ada Lovelace dans une émission de radio et sur le langage ADA dans un article de Wikipedia
La Cène, verso du grand retable de la Cathédrale de Sienne.
Duccio, 1308-1311, museo dell’Opera del Duomo, Sienne
L'Ascension du Christ, Lorenzo Monaco,
Enluminure d'antiphonaire (*), vers 1410
Tempera et or sur parchemin, monté sur bois.
Collection Bernard H. Breslauer, New York
La scène enlumine l'initiale V, qui commence l'introit de la messe de l'Ascension.
(*) L'antiphonaire contient les partitions des parties chantées de l'office.
La Nativité (détail), Giotto di Bondone, 1304-1306.
Scènes de la vie du Christ, fresque de la Chapelle Scrovegni, Padoue
Derniers commentaires